
Dans le cadre du plan de compétitivité, qui prévoit le départ de 2 300 personnes d’ici à trois ans, le groupe Michelin a signé un accord-cadre baptisé ADAPT (Accompagnement des activités et des parcours dans la transformation) avec quatre de ses organisations syndicales représentants 79 % de ses effectifs (CFE-CGC, CFDT, Sud et FO).
Pour les salariés qui souhaitent quitter l’entreprise, l’accord comporte un dispositif de préretraite, un congé de mobilité de 12 à 15 mois, ainsi qu’un accompagnement financier représentant 1,8 à 2,5 années de salaire en fonction de l’ancienneté, a précisé la direction. L’accord fixe également un montant minimum d’indemnités de rupture de 60 000 euros. Pour les autres salariés, les syndicats ont indiqué avoir obtenu des avancées salariales, l’acquisition d’un 13ème mois à l’embauche (au lieu de quatre ans), ainsi qu’une prime d’ancienneté allongée à 18 ans (contre quinze).
« La signature de cet accord constitue une avancée déterminante pour le plan de simplification et de compétitivité, qui porte l’ambition d’améliorer à la fois la performance économique, environnementale et sociale de Michelin en France », a réagi Jean-Paul Chiocchetti, DRH France de Michelin.