
Nissan s’attend à un résultat net de nouveau négatif sur son nouvel exercice 2021-2022 démarré le 1er avril, invoquant notamment la pénurie de semiconducteurs et le renchérissement des matières premières. Nissan anticipe une perte nette proche de 60 milliards de yens (453 millions d’euros) en 2021-2022, pour un bénéfice opérationnel nul.
« Il y a un risque persistant sur l’activité à cause de la pénurie de semiconducteurs et de la hausse des prix des matières premières sur l’exercice en cours », a expliqué le groupe.
Cela signifierait toutefois une nouvelle amélioration de ses résultats, alors que Nissan a accusé une perte nette de 448,7 milliards de yens (près de 3,4 milliards d’euros) sur son exercice annuel écoulé, marqué par la pandémie.
Cette perte est moins élevée que la dernière prévision du groupe (- 530 milliards de yens) et moins importante aussi que sa colossale perte nette de 2019-2020 (671,2 milliards de yens, soit 5,7 milliards d’euros).
Sur son exercice écoulé, le constructeur a aussi fait mieux que ses derniers objectifs tant au niveau de son résultat opérationnel, bien qu’encore négatif (- 150,7 milliards de yens), qu’au niveau de son chiffre d’affaires, qui s’est établi à 7 862,6 milliards de yens (59,4 milliards d’euros), en baisse de 20,4 %.
Nissan vise une croissance de 15,7 % de ses ventes en valeur en 2021-2022, à 9 100 milliards de yens (68,7 milliards d’euros).
AFP (11/5/21)