
Inaugurée en 1979, l’usine Stellantis de Trémery (PSA Powertrain avant la fusion du groupe français avec FCA) près de Metz, en Moselle, est un site de production des motorisations du groupe Stellantis. Depuis sa création, ce sont plus de 50 millions de moteurs thermiques qui y ont été produits : les blocs à essence 3 cylindres « EB » (alias 1.2 PureTech) y sont notamment fabriqués, mais également les diesel 4 cylindres « DV5 » et « DW » (1.5 et 2.0 HDi), lui permettant d’être la plus grande usine de moteurs diesel du monde.
Mais depuis fin 2019, une nouveauté a bouleversé le quotidien de cette usine : elle est désormais chargée de produire une nouvelle motorisation électrique baptisée e-GMP, un bloc qui équipe les modèles 100 % électriques des marques du groupe, comme la Peugeot e-208 par exemple, et qui a représenté moins de 10 % de la production du site en 2020.
2021 devrait être une année charnière pour cette production de moteurs électriques « made in France » : environ 180 000 unités devraient sortir des lignes de Trémery cette année, pour atteindre un rythme de 900 000 exemplaires par an d’ici à 2025. En effet, l’électrification des véhicules s’accélère, entraînant la disparition progressive des motorisations diesel.