
L’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), organisation patronale du secteur, et les syndicats CFDT, CFE-CGC et FO ont signé le 30 juillet un accord de branche mettant en oeuvre un dispositif d’activité partielle de longue durée, ont annoncé les signataires.
Les trois syndicats signataires ont relevé que l’accord était conçu pour préserver « les emplois et les compétences » dans les entreprises.
Cet accord doit « limiter les conséquences économiques et sociales » de la crise sanitaire, a indiqué l’UIMM, alors que « les perspectives durant les prochains mois restent préoccupantes, avec, au mieux, un retour des entreprises à une activité normale d’ici à deux ans ». L’objectif est de « réduire le risque de destruction d’emplois », souligne l’organisation patronale dans un communiqué.
Valable jusqu’à « la fin du premier semestre 2025 », cet accord pourra être utilisé par les employeurs « en l’absence d’accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe », précise l’IUMM.
Selon cet accord, la réduction maximale de l’horaire de travail de chaque salarié « ne peut être supérieure à 40 % de la durée légale ». Cette limite maximale pourra toutefois être dépassée « pour des cas exceptionnels », la réduction de l’horaire de travail ne pouvant alors être supérieure à 50 % de la durée légale. L’accord prévoit une « durée d’application de l’activité réduite » limitée à « 24 mois, consécutifs ou non, sur une période de référence de 36 mois consécutifs ».
AFP (30/7/20)