
Le directeur général de Renault Luca de Meo explique qu’il a tout de suite su que le nom du projet Renaulution fonctionnerait parce qu’il combinait la « révolution », qui exprimait un réel sentiment d’urgence, et « Renault », qui visait à faire comprendre que le groupe utiliserait ses propres talents pour le réaliser, sans faire appel à des consultants. « Si vous voyez de nouvelles opportunités et les utilisez avant que vos rivaux ne le puissent, vous gagnez », indique le dirigeant. « Vous n’avez peut-être pas de joueur vedette dans l’équipe, ou le plus gros budget, mais si vous vous adaptez rapidement et utilisez le travail d’équipe, vous gagnez », ajoute-t-il.
« L’effet [du plan] commencera à se faire sentir l’année prochaine avec l’arrivée de la Mégane électrique et le remplacement du Kadjar, mais l’effet complet ne se verra pas avant 2023-2024. Cela prendra un certain temps, mais nous savons que nous aurons bientôt des produits très solides. Certains sont évidents, en fait ; vous devez vous demander pourquoi la direction précédente n’y a pas pensé. Mais il ne sert à rien de trop regarder le passé. L’essentiel, c’est que notre plan produits est maintenant très solide », souligne M. De Meo.