
Dans un entretien accordé au Figaro et à d’autres médias européens, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton indique que, si l’Europe consacre environ 10 % de son PIB – soit au moins 1 500 milliards d’euros – à des mesures de relance, il « estime à 10 % de ce montant ce qui devra être mobilisé pour l’automobile ». « Une partie ira à la réparation des dégâts provoqués par la crise, et une autre à la conversion de cette industrie, qui pourrait même être accélérée » vers les technologies moins émettrices de CO2 », souligne-t-il. Si la Commission promet une diffusion sur l’ensemble de l’Union des mesures de soutien, elle reste à ce stade peu loquace sur les réponses aux demandes spécifiques du secteur. Les mesures de soutien aux ventes (primes pour les particuliers ou les flottes) resteront d’abord du domaine de chaque Etat membre. Surtout, rien n’a été décidé sur l’entrée en vigueur des nouvelles normes d’émissions l’an prochain, pour lesquelles certains constructeurs pourraient ne pas être prêts.