
Les projets d’usines géantes de batteries se multiplient en Europe, avec notamment l’Allemand Volkswagen, l’Américain Tesla, le Français ACC, le Chinois CATL et le Suédois Northvolt. Mais de nombreux autres projets, moins connus, sont aussi en préparation. En France, celui de la start-up Verkor , soutenue par Schneider et Capgemini, prend forme à Grenoble ; la jeune pousse vient de recevoir le soutien de la région Rhône-Alpes pour son centre d’innovation, à hauteur de 7 à 8 millions d’euros. En Norvège, Morrow et de Freyr prévoient d’ouvrir chacun une usine à 32 GWh dès 2023. Sans compter InoBat Auto en Slovaquie, BritishVolt au Royaume-Uni, ItalVolt en Italie, les chinois SVolt, Farasis ou Microvast en Allemagne.
Au total, avant même les annonces de Volkswagen, les experts de l’ONG Transport & Environnement (T&E) avaient recensé 22 projets sur le Vieux Continent, représentant 460 GWh de capacité à l’horizon 2025 et 730 GWh en 2030. Tous ne sont pas encore totalement financés, certains auront du retard, d’autres ne se matérialiseront probablement pas. « Malgré tout, ces usines couvriront largement la demande, que nous estimons à 700 GWh en 2030. Il devrait même y avoir un excédent après 2025, ce qui permettra à l’Europe d’exporter des voitures électriques », avance Lucien Mathieu, chez T&E.