
Le projet de système d’échange de quotas d’émissions de carbone de l’UE sur les énergies utilisées dans le transport routier et le chauffage pose un insoluble problème d’acceptabilité sociale, selon les chercheurs du Cambridge Econometrics. Sa mise en œuvre se solderait par une répercussion du prix du carbone payé par les producteurs et les distributeurs de carburant de 50 centimes sur celui du litre payé à la pompe, estiment-ils dans une étude d’impact commanditée par l’ ONG Transport et Environnement . Ce scénario, propre à ressusciter l’épisode de la révolte des gilets jaunes, mais cette fois à l’échelle européenne, découle de l’objectif du taux de réduction de 55 % des émissions de CO2 pour 2030.