
D’après les chiffres du site spécialisé AutoScout24, près de 2,1 millions de voitures de seconde main ont été immatriculées sur les quatre premiers mois de l’année en France, soit 8,7 % de plus qu’en 2019 (2020 ne pouvant servir de point de comparaison du fait du premier confinement).
« On est partis pour atteindre les 6 millions d’immatriculations de voitures d’occasion sur l’ensemble de l’année », pronostique le directeur général de l’Argus, Olivier Flavier. « Ce serait un record : le précédent, à 5,7 millions de véhicules, date d’il y a deux ans. Et c’était déjà un million de plus qu’il y a dix ans », précise-t-il.
« Les occasions de 2 à 5 ans représentent le quart des transactions, c’est le segment qui progresse le plus vite », souligne le directeur général d’AutoScout24 France, Vincent Hancart.
Guillaume Paoli, cofondateur et coprésident d’AramisAuto, un des spécialistes du marché contrôlé par Stellantis, fait état de difficultés d’approvisionnement : « Le sourcing est devenu beaucoup plus difficile pour les occasions récentes », rapporte-t-il.
Mais à ce stade, les prix en France restent globalement sages. L’Argus comme AS24 observent une évolution depuis 2019 globalement semblable à l’inflation. La branche concessionnaires du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) signale de son côté un niveau de stock « normal » et pas de tension sur les prix.