
L’Association espagnole des constructeurs d’automobiles (Anfac) a présenté une série de mesures qui contribueraient au développement « nécessaire » de l’infrastructure de recharge électrique d’accès public en Espagne, avec pour objectif de multiplier par cinq le nombre de ces points d’ici la fin de 2022.
« Les entreprises du secteur déploient d’énormes efforts d’investissement et d’innovation pour améliorer la décarbonisation du parc et atteindre les objectifs d’émissions du pays. Mais une action plus dynamique et globale est nécessaire de la part des administrations pour encourager l’achat des véhicules électriques et accompagner l’effort de ces entreprises », a déclaré le directeur général de l’Anfac, José López-Tafall.
Pour atteindre l’objectif d’un parc de cinq millions de véhicules électrifiés en 2030, dont 3 millions de VP électriques, l’Anfac souligne qu’il faudra « bien plus que les 8 500 points de recharge actuels ».
L’Anfac a insisté sur la nécessité de fixer des objectifs contraignants. L’Association a ainsi proposé que, d’ici la fin de 2022, le nombre de points de recharge publics en Espagne soit porté à 48 000, ce qui multiplierait par cinq le nombre de points actuels (8 500). Fin 2025, ce nombre devrait atteindre 120 000 et, fin 2030, 360 000.
« Malgré la large gamme de véhicules disponibles sur le marché, l’obstacle majeur reste la pénurie d’infrastructures de recharge d’accès public, tant au niveau urbain qu’interurbain. Le document que nous présentons aujourd’hui est un exemple de plus de l’engagement des partenaires de l’Anfac pour la promotion d’un modèle de décarbonisation exigeant », a ajouté M. López-Tafall.