
Le président du groupe Renault Jean-Dominique Senard était invité à réagir, le 18 janvier sur BFM Business, à la présentation du plan « Renaulution », mais aussi à la naissance de Stellantis et à l’introduction en Bourse de ce nouveau groupe automobile, fruit de la fusion entre PSA et FCA.
M. Senard a constaté que l’entrée en Bourse de Stellantis était « un succès » dont il fallait « se féliciter à bien des égards et se réjouir ». Interrogé sur le modèle de coopération liant les groupes Renault, Nissan et Mitsubishi, celui qui est par ailleurs président de l’Alliance, s’est montré catégorique : « la fusion entre Renault, Nissan et Mitsubishi n’est pas possible. La question a été sur la table mais, ce n’est pas parce qu’elle l’a été qu’elle a été réalisée. Culturellement c’est en fait impensable mais surtout ça n’est pas utile ».
« L’Alliance est quelque chose de concret, d’extrêmement pragmatique. […] D’ici à 2025, 80 % des véhicules de Renault seront fabriqués sur trois plateformes de l’Alliance et, plus important, près de 80 % des pièces [des futurs véhicules de l’Alliance] seront communes. Le ton des véhicules, le design des modèles fera bien sûr la différence », a précisé Jean-Dominique Senard.