
Pendant les six semaines qui viennent, Stellantis et les concessionnaires vont travailler sur le futur contrat de distribution qui les liera. Guillaume Couzy, directeur France de Stellantis, indique que l’objectif est de baisser les standards et de repenser le modèle pour en diminuer les coûts. « Dans notre stratégie, nous souhaitons avoir la possibilité de consolider nos partenaires dont le nombre sera inférieur à celui que l’on connaît aujourd’hui. L’idée est de proposer à certains de nos partenaires plus de marques et plus de volume de business. Mais le nombre n’est pas encore quantifié. Concernant les points de vente, je dois préciser que l’interprétation est souvent erronée. Nous n’allons pas diminuer le maillage, ni les contacts physiques avec les clients. Nous allons avoir un modèle de distribution qui va proposer une empreinte immobilière réduite sans baisser le nombre de contacts. Par exemple dans une ville, deux investisseurs de marques seront regroupés sur un même site sans pour autant réduire le nombre d’adresses commerciales. Ce sera juste la rationalisation de la présence de ces marques au sein d’un même site », détaille-t-il.
« La hausse des contraintes réglementaires, l’électrification forcée qui nous amène à dire que nous aurons 70 % de nos ventes en véhicules électrifiés, les changements de comportement du consommateur dans son parcours, qui mélange le physique et le digital… tout ça va nous conduire à un très fort changement et il est plus sain de l’anticiper avec notre réseau pour les dix ans à venir que d’attendre le dernier moment », explique-t-il.