
Le constructeur chinois Geely a de grandes ambitions pour sa filiale Lotus. Il va investir 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) dans le cadre d’un plan de relance du constructeur britannique qui doit lui permettre de décupler sa production en se lançant sur de nouveaux segments comme les tout-terrain de loisir et les voitures électriques. Lotus, qui a fabriqué 1 378 voitures en 2020, entend porter ses ventes à plusieurs « dizaines de milliers » d’unités par an d’ici au milieu de la décennie, a indiqué son directeur général, Matt Windle, au Financial Times.
La chaîne de production vieillissante du constructeur britannique sera totalement repensée et modernisée. L’usine principale d’Hethel, au Royaume-Uni, devrait voir sa production tripler d’ici à la fin du plan sur dix ans lancé en 2018. Elle restera dédiée aux voitures de sport, tandis qu’une autre usine ouvrira à Wuhan, en Chine, pour fabriquer les futurs tout-terrain de loisir électriques. Le site chinois devrait assurer à terme l’essentiel de la production de l’entreprise.
Lotus développera par ailleurs de nouvelles voitures de sport électriques. Comme annoncé au début de l’année, il travaillera en étroite collaboration avec la marque Alpine de Renault, avec laquelle il pourra aller jusqu’à coopérer sur certaines parties de la production.
Le constructeur britannique a dévoilé le 27 avril l’Emira, un nouveau modèle de voiture de sport à moteur thermique, qui sera aussi son dernier. La production de l’Emira démarrera à la fin de l’année et les livraisons l’an prochain.