
Le puissant syndicat allemand IG Metall a confirmé qu’il voulait obtenir une hausse de salaire de 4 % pour 3,8 millions de salariés de l’industrie métallurgique et électrique, une exigence qui laisse prévoir de difficiles négociations avec le patronat dans la contexte de crise actuel.
Les premières négociations démarreront à la mi-décembre et des grèves d’avertissement seront possibles à partir du 1er mars 2021, après la période de dialogue social obligatoire.
La fédération patronale Gesamtmetall a souligné que le niveau de production était encore inférieur de 20 % à ce qu’il était au début de l’année avant le début de la pandémie de coronavirus. « Plus d’un million d’employés dans l’industrie sont actuellement au chômage partiel » et « même avec la meilleure volonté du monde, nous ne voyons pas dans cette situation de quelconque marge de manoeuvre », a-t-elle réagi dans un communiqué.
AFP (26/11/20), AUTOMOBILWOCHE (26/11/20)