
Bridgestone a poursuivi son rétablissement au premier trimestre de 2021, selon des résultats publiés lundi, mais a laissé ses prévisions annuelles inchangées.
Le groupe a généré un bénéfice net trimestriel de 285,2 milliards de yens (2,15 milliards d’euros), un résultat gonflé par la cession finalisée en mars de sa filiale Firestone Building Products au groupe suisse LafargeHolcim. Le bénéfice net des activités poursuivies de Bridgestone a totalisé 60 milliards de yens, un chiffre plus que triplé sur un an en données pro forma.
Son bénéfice opérationnel s’est établi à 80,9 milliards de yens, soit une hausse de 100 % par rapport à la même période de 2020, tandis que son chiffre d’affaires a grimpé de 7,2 % à périmètre constant, à 756,9 milliards de yens (5,7 milliards d’euros).
Pour l’ensemble de 2021, Bridgestone table toujours sur un bénéfice net de 261 milliards de yens (environ 2 milliards d’euros), contre une petite perte nette en 2020 (- 23,3 milliards de yens).
Il a également confirmé ses objectifs annuels de bénéfice opérationnel ajusté (260 milliards de yens) et de chiffre d’affaires (3 010 milliards de yens, soit 22,7 milliards d’euros). Son chiffre d’affaires devrait quasiment stagner (+ 0,5 % par rapport à 2020), mais cela représenterait une hausse de 7,3 % en données pro forma.
Face à la crise majeure provoquée par la pandémie, Bridgestone s’est lancé depuis l’an dernier dans une sévère cure d’amaigrissement à l’échelle mondiale. Il a récemment annoncé son intention de réduire de 40 % le nombre de ses sites dans le monde d’ici à 2023 par rapport à 2019.
AFP (17/5/21)