
Le retrofit consiste convertir un véhicule thermique en modèle électrique. Autorisée depuis mars 2020, cette pratique est jugée convaincante par l’Ademe (Agence de la transition écologique) tant pour les enjeux de qualité de l’air que d’émissions de gaz à effet de serre et d’usage des matières premières. De quoi inciter les professionnels du retrofit à demander un soutien public à la fois national et local, dans l’espoir de convertir 3 % du parc en dix ans.
« Le modèle économique de la filière du retrofit reste cependant incertain face à un secteur du véhicule électrique neuf bien structuré et un marché de l’occasion qui se consolide. Le caractère éphémère de la filière, étroitement lié au retrait progressif des véhicules thermiques, crée une forme d’urgence dans son développement », prévient toutefois l’Ademe.