
La réorganisation industrielle de Stellantis commence en Italie. Une réunion sur l’avenir des usines du pays est prévue aujourd’hui à Turin avec les syndicats, quelques mois après une première rencontre organisée en janvier, peu après la fusion actée entre le Groupe PSA et FCA.
Le constat est assez simple : toutes les usines italiennes sont en surcapacité de production. C’est là que le plus gros du travail est à faire. Ces sites tournent en moyenne à 46 % de leur capacité, contre 73 % pour les usines françaises, sachant qu’une usine automobile n’est rentable qu’à partir de 80 %.
Pour le directeur général de Stellantis Carlos Tavares, le coût du travail en Italie reste donc trop élevé, même si les salaires sont plus bas qu’en France. Il va devoir faire des économies site par site. Mais, il le promet, il le fera sans toucher à l’emploi et sans fermer d’usine, promesse également faite aux syndicats français.