
Le premier équipementier mondial, Bosch, va poursuivre sa restructuration après une année 2019 plombée par le ralentissement conjoncturel, prévenant que “le zénith de la production auto pourrait être derrière nous”.
“Si nos activités changent, il est nécessaire d’adapter nos coûts et donc l’emploi aux évolutions, notamment du marché automobile”
a expliqué le patron de Bosch, Volkmar Denner, mardi soir.
De lourds investissements dans la mobilité électrique, la voiture autonome et connectée, ainsi que le coût de la restructuration ont également pesé sur l’exercice, détaille Bosch. “Vous n’allez pas entendre de chiffre aujourd’hui”, a pourtant prévenu M. Denner lors de la présentation des résultats annuels préliminaires de la société non cotée en Bourse, dont les effectifs dans le monde ont baissé en un an de 6.800 à 403.000 employés. Pour 2020, le groupe espère un bénéfice opérationnel stable dans un contexte conjoncturel toujours dégradé. “Nous anticipons une baisse de la production automobile mondiale de 2,6% à seulement 89 millions de véhicules”, a indiqué le directeur financier Stefan Asenkerschbaumer.