
Le premier équipementier automobile mondial Bosch a annoncé avoir « mieux » résisté qu’attendu à la pandémie de COVID-19 en 2020.
Le groupe, qui vend également des outils et de l’électroménager aux particuliers, a dégagé l’an dernier un bénéfice opérationnel de 1,9 milliard d’euros, en baisse de 41 %. Son chiffre d’affaires qui avait plongé de 40 % en avril et mai, a reculé de 6,1 % sur l’ensemble de l’année, à 71,6 milliards d’euros, avec une baisse plus marquée pour la branche automobile (- 9,5 %) et une hausse pour les produits de consommation (+ 5,2 %). « Nous avons profité de la conjoncture exceptionnelle dans l’électroménager et les outils électriques », conséquence des mesures qui ont confiné les consommateurs chez-eux, a noté le directeur financier de Bosch, Stefan Asenkerschbaumer.
Les ventes ont particulièrement baissé en Europe, avec un recul de 5,7 % à 38 milliards d’euros, et seulement de 1,4 % en Asie, où la reprise a été précoce. « Notre chiffre d’affaires en Chine a pour la première fois dans l’histoire du groupe dépassé celui en Allemagne », a indiqué M. Asenkerschbaumer.
Le résultat de 2020 inclut 1,4 milliard d’euros de charges liées à la restructuration du groupe. Bosch a par ailleurs réduit ses investissements de 1,1 milliard d’euros l’an dernier pour préserver ses liquidités dans le contexte de crise.
Pour 2021, Bosch se dit « prudent » et prévoit une légère hausse de la production automobile mondiale à 85 millions d’unités contre 78 millions en 2020. Il n’a pas donné de prévisions financières.
AFP (4/2/21)